Gilles B.

Habite à : Brindas • Pratique la guitare, le chant • Aime le rugby et… Jackard

Jackard ? Un énorme rayon de soleil
et un grand bol d’air frais

Gilles fait partie des fans de la première heure. Musicien amateur, il a tant écouté l’album qu’il en connaît les moindres détails, ce qui lui permet de compter parmi les auditeurs les plus pointilleux du spectacle. Ses retours constructifs sont donc toujours précieux pour la troupe. De plus, il est infatigable lorsqu’il s’agit de faire la promo de Jackard, qu’il s’agisse de l’album ou du spectacle.

Afin de nous permettre de mieux comprendre sa passion pour Jackard, nous avons posé à Gilles quelques questions. Il y a répondu, et bien plus encore !

En plus des réponses aux questions, un mot-clé relevé chez Gilles : Prosélytisme !

Comment as-tu connu Jackard ?

J’ai entendu parler de Jackard pour la première fois à la fête de l’école de musique de Brindas en mars 2022, alors que l’album venait tout juste de sortir. C’est surtout la découverte de l’album qui m’a convaincu de venir au spectacle.

As-tu une chanson préférée ?

Délivrance : J’adorerais faire cette chanson en chorale. Si mon chef de chœur me la proposait, je serais le premier à signer.
Et ensuite : Berceuse (pour sa grande et belle musique et ses voix) et Le Sol se Dérobe (pêchue, avec ses gros chœurs au refrain, et avec un son et un rythme façon Alan Parsons Project), aimées elles aussi dès la première écoute. Mais j’ai appris à les aimer toutes avec le temps : Drôle de Petit Être, Le Voyage

Si tu étais un personnage de Jackard, lequel serait-ce ?

Si j’étais capable de l’incarner, ce serait Anselme le Pirate, très expansif. Sinon, un Foldingo guitariste.

Connais-tu les paroles par cœur ?

Je connais quelques phrases, mais je suis plus sensible à la musique, et à l’ensemble.

À quelles représentations as-tu assisté ?

Ton moment préféré dans le spectacle ?

Délivrance, quand toute la troupe fait un pas en avant : grosse émotion !

Peux-tu nous raconter l’histoire de Jackard en résumé, à ta façon ?

Ce petit bonhomme qui se balade dans la forêt, qui découvre une maison qui n’était pas là la veille, il lui arrive des aventures, il se retrouve face à des personnages et face à lui-même.

Ce que tu retiens de l’aventure Jackard ?

Surtout la rencontre entre Olivier et Denis, la « tectonique des plaques » qui a porté ses fruits, le travail d’équipe.
Et puis, un album avec 16 titres de 4 minutes chacun, franchement, c’est pas du foutage de gueule.

Un dernier mot pour Jackard ?

Hâte de vivre la suite.

Prosélytisme

Gilles serait-il le meilleur promoteur du projet ? Car en effet, il sait se montrer très persuasif lorsqu’il s’agit de partager sa passion pour Jackard. C’est ainsi qu’il a convaincu son ami Nicolas de venir au spectacle du 05/03/23 – ce qu’il a fait, en famille, et il ne l’a pas regretté !
Gilles a également converti à la « religion » Jackard ses amis musiciens de Pollionnay, notamment un autre Gilles (chanteur) qui a vu le spectacle deux fois, amenant avec lui différents membres de sa famille ; mais également Marie-Ange (batteuse, et présidente d’école de musique) qui est venue au spectacle accompagnée de 8 personnes !
Gilles est venu au spectacle avec sa sœur. Il a déjà offert 5 ou 6 albums à des proches (il n’arrive plus à compter), notamment à son chef de chœur (dans l’espoir de l’amener à travailler Délivrance).

Une lettre

Afin de partager sa passion pour Jackard, Gilles a même pris le temps et l’initiative de rédiger un texte complet, que nous avons le plaisir et l’honneur de vous livrer ci-dessous :

Jackard…
Moi aussi je vais vous raconter l’Histoire du Petit Jackard. L’histoire de cette rencontre musicale, telle que je l’ai vécue et ressentie.

Un énorme rayon de soleil et un grand bol d’air frais. Ça vous met la pêche, la patate, la banane et réveille de belles émotions, de good vibes !

La rencontre du CD tout d’abord – pas moins de 16 morceaux (!!) écrits et composés par Olivier – que j’ai immédiatement adoré, sur le contenu et sur sa qualité – un vrai enregistrement studio de pro – et une orchestration très riche où l’ingénieux et rigoureux Denis a fait un travail de dingue ; puis le live.

Une alternance finement dosée de morceaux pêchus, drôles, rock, jazzy, circus, poétiques, langoureux, entraînants. C’est varié et on ne s’ennuie vraiment pas.

Je ne suis pas objectif me direz-vous peut-être, car ami d’Olivier et Denis, et surtout grand admirateur de ces deux phénomènes, talentueux musiciens et créatifs pour qui j’ai beaucoup de respect.

Les morceaux de musique sont bien sûr composés à base de guitare et de piano qui sont les instruments des deux compères, mais pas seulement : des percussions omniprésentes, des cuivres – dont la trompette de Paul – et dans le CD, on trouve aussi des cors et des trombones qui ajoutent de la puissance à certains morceaux, comme dans le pont musical de « Berceuse » où il y a des cuivres et des percussions, avec un grand coup de grosse caisse à la toute fin sur le dernier accord majeur chanté par le chœur (magnifique !), ou de « Promenade en Forêt » (écoutez bien, on entend des timbales), ou dans « Le Départ » et « Ici » où on entend des trombones. Il y a aussi des violons et le beau et doux son du violoncelle de Fanny ; et toute une armada d’autres sons sympas à base de synthétiseur, de petites percussions (comme dans « Anselme le Pirate », « Quel drôle de Petit Être », ou « Le Voyage »), des clochettes, tambourins, etc. ; il y a même un carillon dans « Plume vole » ; les instruments Celtiques de Laure, dont la flûte enchantée, qui apporte ces notes aigues, la guitare électrique – of course ! – de Sébastien pour les parties rock, et la basse de Maxime, parfois puissante, parfois juste en accompagnement.

Une mention spéciale pour « Le Sol se Dérobe » : le rythme, le son, les basses, les percussions, ça déménage, c’est comme du Alan Parsons !

En live nous avons droit à 3 joueurs de clavier pour assurer la consistance des morceaux, avec Denis, Rémi et Éric.

Sur le CD on reconnait d’ailleurs le touché de piano incomparable de Denis le Maestro, en particulier dans le morceau rock « Equipage au Réveil » (dont la version live est plus basée sur la guitare électrique), dans le début de « Promenade en Forêt », ou dans « L’Araignée du Plafond », toute en délicatesse, tout au long du morceau avec ses notes aigues et ses 4 petites notes finales.

Et, avec tout ça, les voix magnifiques, de Pauline – douce et puissante ; de Sarah – gracieuse et claire – et celle d’Olivier, un ténor à la tessiture impressionnante, capable de monter haut dans les aigus, comme dans « Volez matelots ». Là, il m’a bluffé : je savais qu’il chantait bien, non. Il chante très bien. Que dire de la voix cristalline de Fanny si haut perchée ? Sublime. Et puis il y a « Anselme » interprété par Frédéric que j’ai découvert, à la voix grave et rocailleuse qui est parfait, tant au chant qu’à la batterie, c’est le Monsieur tempo du groupe et vous noterez sa capacité sur scène à chanter en même temps qu’il continue de jouer de la batterie … debout ! Et le « petit dernier », Rémi, le fils de son père, qui promet. Il se promène en effet du clavier, à la batterie, au chant…

Ce sont toutes et tous des phénomènes.

Le coup de force de ce CD est d’enrichir les voix principales avec ces chœurs magnifiques en canon, en réponse ou en fond, des 2èmes ou même 3èmes voix à la tierce, à la quinte ou à l’octave. Du travail de haute voltige.

Et ça se produit dès le 1er morceau « L’histoire du Petit Jackard » ; puis dans « Berceuse » où les deux chanteuses se répondent ou chantent en décalé (pas facile !!) ; dans « Ici » où Olivier fait une 2ème voix magnifique avec sa fillotte ; puis dans « Le Sol se Dérobe » alors là accrochez-vous, sur le refrain nous avons 3 voix dont celle d’Olivier qui y met une sacrée puissance ; bien sûr vient ensuite « Les Personnages » où les « la la la » sont chantés en canon, en chœur, c’est superbe ; dans « Le Retour » très pêchue ; et pour finir ma préférée depuis le 1er jour, qui me tire une larme chaque fois que je l’écoute : « Délivrance », le morceau commence par la belle voix de Pauline, seule avec juste le doux arpège de guitare à cordes nylon d’Olivier, puis enchaînent plusieurs voix dans le 2ème couplet où entrent d’autres instruments, et dans le 3ème s’ajoute la voix si haut perchée de Fanny dans la phrase « Tous matelots… » qui apporte une puissance énorme, vient ensuite la 4ème partie avec des voix en canon qui se répondent : ma-gni-fi-que.

Du grand art.

On pourrait en dire tout autant sur les paroles écrites par Olivier, je vous livre mon passage préféré, issu de « Quel drôle de Petit Être », le morceau mi-circus, mi-tango : « Elle récoltait l’agitation dans sa jolie dentelle ; Se nourrissait des sentiments qui vibraient dans sa toile ; Mais nos émotions étaient bien trop pour elle ; Elle s’emmêla les fils, froissa sa robe de flanelle … ». Je trouve l’idée très bonne. Et c’est très poétique.

C’est réussi.

Hâte de vous revoir sur scène.

Bravo l’artiste Olivier.

Bravo l’artiste Denis.

Bravo la troupe, chanteuses, chanteurs, musiciennes et musiciens.

Bravo Marine la danseuse et chorégraphe du live.

Bravo Laetitia, avec tes talentueuses illustrations tu as su mettre un visage sur le nom de « Jackard » et des formes et des couleurs à son univers.

Merci pour tout ça.

Et derrière tout ça, il y a un travail énorme. Chapeau bas.

Amitiés,

Gilles, 16/03/2023